Comment peut-on alléger les conséquences de nos actions négatives passées ? Pour répondre à cette question, il faut se tourner vers la terminologie du Bouddhisme. Selon cette philosophie, toute action, bonne ou mauvaise, accomplie par un individu crée une trace physique, une sorte de cicatrice dans son cerveau, appelée skhanda. La skhanda est une impression psychique ou la tendance et qui dans la pratique pousse un individu à recommencer toujours les mêmes actions.

Pour le Bouddhisme, il n'existe pas seulement des skhanda négatives mais aussi des skhanda positives. C'est grâce aux secondes que l'on peut annuler les effets des premières. Par exemple, pour un individu au tempérament colérique qui souhaite éliminer cette tendance désagréable, il devra d'abord méditer sur des qualités comme le calme, la raison avant de les mettre en pratique.
Ainsi, il créera de la sorte des skhanda équivalentes et contraires à celles qui existaient déjà, en annulant progressivement les négatives.

Ainsi, l'individu produira en lui un bon Karma. Le yoga et le Bouddhisme donnent de nombreux conseils pour annuler les effets du mauvais Karma passé et pour éviter d'en créer ultérieurement: la prière, l'action désintéressée et visant le bien, la méditation.
Le but de ces pratiques est de rendre plus harmonieux notre mode de vie en nous permettant d'atteindre ce que les textes anciens du tantrisme définissent comme La Grande Libération.

Les cartes divinatoires du Karma. M. Mantovani (Editions De Vecchi, 2006)

Bon ou mauvais Karma

Partager cet article